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Réflexion sur la grande faucheuse.

Rê flexion sur la grande faucheuse.

Cest fou le nombre de personnes qui l’évoquent le trouillomètre à zéro, la peur au ventre, craignant le grand pas sage, l’arrivée du mur de planck (planque), ne sachant pas que nous sommes des voyageurs temporels. A mes yeux elle « un carne » l’archétype du plus puissant gardien du seuil qui soit . Aux dires du plus grand nombre, elle attend patiemment, et surtout silencieusement que le glas sonne, lui donnant ainsi le coup d’envoi de la récolte en vue du dernier millésime. Tout comme l’heure de la vent d’ange a sonné en ce début septembre, Je l’imagine munie d’un blanc seing (singe, oui celui qui fait des grimaces, que dis-je, toutes les grimaces, car le blanc c’est bien connu, contient toutes les cool heures), l’autorisant à ouvrir le robinet duquel s’écoule le concentré du jus résultant de notre creuset corporel. Alchimistes par nature nous sommes, mais inconscients des opérations au cœur de notre lab/bal oratoire, s’effectuant tout au long de cette « un carne à zion », oui véritable expérimentation de la division au cœur de la viande (vie en deux).

En cette période des grandes tribulations, n’est-il pas temps pour nous d’enfin nous extraire de notre « miss terre y euse » grotte, de notre chaos et cacophonie internes faisant de nous depuis trop longtemps déjà, des internés enfermés dans leur propre asile (île des as ne le sachant pas). Oui, pourquoi ne pas mourir, peu importe au final que ce soit en conscience dans ou hors de ce corps qui nous sert de décor. Encore mieux, mourir à chaque instant, afin de renaître à chacun des pas que nous effectuons. Perso, j’ai envie de mourir à l’ancienne vers sion de celle que j’étais chaque jour, à chaque instant, à chaque inspir qui m’inspire, et à chaque expir qui nettoie comme hercule les écuries d’Augias de mes anciennes croyances. N’est-ce pas plus léger que d’apprendre à mourir en conscience, c’est pourquoi j’aime la grande faucheuse, c’est en fait ma meilleure amie que je ne quitte jamais. Et toi lecteur, la connais-tu? Songes-tu à lui ouvrir les bras et expérimenter la salvatrice renaissance.

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